L'alimentation pendant et après un cancer

Soumis par Loic DELVER le
Mutuelle des scop et des scic
21/06/2021
MARIE-MAGDELAINE Cécile (Diététicienne) • Equipe Offre Prévention de la Mutualité Française

L'essentiel

L’alimentation d’une personne atteinte d’un cancer, en cours de traitement, ou convalescente, doit nécessairement être adaptée et rester, autant que possible, une source de plaisir.

La maladie en elle-même, mais aussi les effets secondaires des traitements, auront une incidence sur l’alimentation et l’état nutritionnel du malade. Ces désagréments obligent la personne concernée à revoir le contenu de son assiette tout en l’adaptant à ses difficultés, en s’hydratant régulièrement et en surveillant son poids.

Certaines précautions seront prises afin de prévenir l’amaigrissement et la dénutrition qui affaiblissent et altèrent l’état général de la personne. Il est important de modifier les repas, de veiller à ce qu’ils soient attrayants et appétissants. On peut être amené à mettre en place une alimentation enrichie, hyperprotéinée ou hypercalorique, avec la prise éventuelle, sur prescription médicale, de compléments alimentaires délivrés par les pharmaciens.

Le surpoids peut être aussi la conséquence de certains traitements. Les patients concernés s’orientent alors vers une alimentation équilibrée ainsi qu’une activité physique quotidienne, d’intensité croissante.

Les conseils qui suivent restent généraux, ils doivent être adaptés au patient et à son état de santé avec, c’est important, l’aval de son médecin traitant ou spécialiste.

Comment adapter l'alimentation du patient atteint d'un cancer ?

L’alimentation du patient atteint d’un cancer, pendant et après les traitements anticancéreux, doit être la plus équilibrée et agréable possible. La maladie en elle-même et les effets secondaires des traitements nécessitent une adaptation de l’alimentation afin de conserver le meilleur état nutritionnel possible et de maintenir une alimentation plaisante.

L’alimentation d’une personne atteinte d’un cancer doit parfois être adaptée, pendant et après les traitements. La maladie et son degré d’évolution, la perte d’appétit, les effets secondaires des traitements et l’état psychologique du patient auront des répercussions sur son état nutritionnel. Le malade et son entourage doivent veiller à la qualité des repas, en termes d’apports nutritionnels et de plaisirs alimentaires, et à une bonne hydratation. Le poids doit être surveillé régulièrement, surtout s’il y a un soupçon d’amaigrissement.

L’alimentation du patient doit demeurer la plus équilibrée possible, autant qu’il se peut, en fonction de ce qu’il accepte et arrive à consommer. Tous les nutriments lui sont indispensables : protides, lipides, glucides, vitamines, minéraux, fibres, ainsi que la consommation de 1,5 à 2 litres d’eau par jour. Il est donc important de consommer des aliments issus de chaque famille : des féculents, des fruits et des légumes, des produits laitiers, de la viande ou du poisson ou des œufs, des matières grasses, en privilégiant les graisses de bonne qualité nutritionnelle, et quelques produits sucrés (mais pas trop) pour le plaisir et le réconfort.

Il est important de veiller aux apports en protéines, d’autant qu’on constate que la personne atteinte d’un cancer montre souvent, à un moment donné, un dégoût de la viande. De plus, certaines viandes, un peu dures à manger, demandent un effort supplémentaire lors de la mastication que l’état de fatigue du malade ne permet pas toujours. Dans ce cas, il faut chercher les protéines dans d’autres aliments tels que le poisson, les œufs, certains légumes secs et céréales ; ou consommer des viandes mieux acceptées, très tendres ou hachées.

Les compléments alimentaires sont consommés seulement en cas de déficiences, de carences, et sous le contrôle d’un médecin, d’un nutritionniste ou d’un diététicien. Ce point est évoqué en détail dans le troisième chapitre qui traite de la perte de poids et la dénutrition. 

Voici quelques conseils destinés à la personne malade, traitée ou convalescente, et à son entourage, afin de bien manger et de maintenir une alimentation plaisante ; ce sont des conseils généraux qui peuvent être suivis dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

  • Faire au moins trois repas par jour ; penser aux collations qui permettent de compléter les apports nutritionnels tout en maintenant des repas de petit volume lorsque le malade a un petit appétit.
  • Varier son alimentation, éviter de manger toujours la même chose pour ne pas développer de carences, et faire en sorte que les repas ne soient pas monotones.
  • Manger lentement, au calme, et en mâchant bien les aliments. 
  • S’accorder au minimum vingt minutes pour consommer le repas. 
  • La consommation de matière grasse conseillée est d’environ 10g par repas soit l’équivalent d’un beurre en portion individuelle ou d’une cuillère à soupe d’huile. Les graisses crues ou fondues sont de meilleure qualité nutritionnelle que les graisses cuites. Les graisses végétales sont plus intéressantes que les graisses animales (sources d’acides gras saturés). Les huiles riches en oméga 3 ont un effet antioxydant important pour lutter contre le cancer (huile et graines de lin, huile de colza, huile de poisson gras). Attention enfin à certains aliments qui contiennent des graisses cachées en grande quantité (fonds de tarte, produits de biscuiterie, viennoiseries, etc.)
  • Ne pas consommer trop de produits sucrés, et se méfier de certains produits qui contiennent du sucre caché en grande quantité (céréales du petit déjeuner, gâteaux, etc.). Les édulcorants ne sont pas non plus conseillés. Une alternative intéressante est le sirop d’agave voire le miel.
  • S’hydrater suffisamment pendant la journée en buvant de l’eau et/ou des boissons chaudes.

Comment adapter son alimentation aux traitements anticancéreux ?

La pathologie en elle-même et certains traitements modifient l’appétit, la capacité à manger normalement et à assimiler les nutriments, ainsi que l’état nutritionnel du patient. Il est donc nécessaire d’adapter son alimentation à son état et à ses traitements.

La radiothérapie a des conséquences sur la capacité à manger et sur le transit intestinal :

  • pendant le traitement, elle entraîne un état de fatigue. Il est intéressant alors de fractionner les repas parce que l’acte de manger en lui-même occasionne une fatigue supplémentaire. En fin de journée, le malade aura des apports alimentaires plus intéressants s’il mange des petites quantités sur trois repas et une à deux collations (par exemple à 10 h et au goûter). Il est important aussi de s’octroyer des moments de repos en dehors des nuits ;
  • les effets secondaires, en radiothérapie, peuvent varier en fonction de la zone du corps traitée :
  • au niveau du bassin, cela peut entraîner des troubles urinaires et des épisodes de diarrhée. Une alimentation antidiarrhéique consiste à supprimer les aliments riches en fibres et éviter les aliments qui contiennent trop de lactose comme le lait. Le lactose est un accélérateur de transit. Le médecin peut aussi prescrire un traitement antidiarrhéique ;
  • au niveau de l’abdomen, l’estomac et l’intestin peuvent être altérés par les rayons. Des nausées, des vomissements peuvent apparaître. Dans ce cas, il faut éviter de manger quelques heures avant et après les séances de radiothérapie. Éviter les aliments trop gras et/ou trop sucrés qui peuvent écœurer ; privilégier les aliments sans odeurs fortes. Le médecin peut prescrire un traitement antinauséeux ;
  • au niveau de la bouche, du cou et du thorax, la radiothérapie peut provoquer des difficultés à avaler, à déglutir. La production de salive diminue, et on note aussi une baisse de l’appétit. Il vaut mieux éviter les aliments acides, l’alcool et le tabac. On peut favoriser le processus de salivation en mâchant du chewing-gum (avec accord du spécialiste). Le manque de salive peut perdurer après le traitement ; boire de l’eau et mâcher du chewing-gum peut aider. Le médecin peut prescrire des bains de bouche adaptés, de la salive artificielle, et des traitements symptomatiques pour des problèmes au niveau de l’œsophage et l’estomac.

En chimiothérapie, les effets secondaires varient en fonction des médicaments, des doses et des associations de médicaments :

  • la baisse des globules blancs réduit la capacité du malade à combattre les infections. Lorsque l’on mange, on introduit des aliments à l’intérieur de notre organisme, avec tout ce qu’ils transportent. Il faut donc veiller à la qualité sanitaire des aliments et des boissons consommés. Il est encore plus important que d’ordinaire de se laver les mains avant la préparation et la prise des repas ; bien laver tous les fruits et légumes ; laver les couvercles des conserves avant ouverture ; respecter rigoureusement les dates limites de consommation (DLC) ; ne pas consommer un aliment qui paraît douteux ; être vigilant avec les produits décongelés. Toutes ces consignes doivent faire partie du quotidien de tout consommateur, mais compte tenu des risques, il est encore plus important d’être vigilant ;
  • la baisse des globules rouges entraîne fatigue et essoufflement. Le malade peut alors fractionner ses repas afin de ne pas occasionner de fatigue supplémentaire, et aménager des moments de repos ;
  • des troubles digestifs peuvent apparaître : nausées, vomissement, constipations passagères, diarrhées. Dans certains cas, des traitements préventifs efficaces peuvent être prescrits pour le jour de la chimiothérapie et les quelques jours qui suivent. Il faut aussi adapter l’alimentation. En cas de nausées et vomissements, penser à consommer des repas légers ; éviter les aliments épicés, les fritures, les aliments à odeur forte et manger lentement. S’il y a un dégoût pour certaines saveurs, il faut compenser par d’autres aliments qui appartiennent à la même famille, dans le but de conserver une alimentation la plus équilibrée possible.

Durant la chimiothérapie, il est recommandé de ne pas se forcer à manger. Il est possible d’essayer une alimentation légère dans les heures qui précèdent la perfusion. En général, le petit déjeuner est le repas le mieux toléré. Plus copieux, il est agrémenté d’un jus de fruits, d’un yaourt, de céréales, d’un laitage ou de fromage. En cas de vomissements importants, le médecin peut prescrire des médicaments anti-vomitifs. Par ailleurs, le patient doit boire régulièrement (eau, jus de fruits frais, bouillon, etc.).

En cas de corticothérapie, le patient doit faire attention à la teneur en sel et en sucre des aliments qu’il consomme en veillant à :

  • préparer des plats pas ou très peu salés ;
  • ne pas rajouter de sel lors de la consommation du plat ;
  • éviter les aliments riches en sel : charcuterie, poissons et viandes fumés, bouillons cubes, plats cuisinés industriels, fromages riches en sel, fruits de mer, les gâteaux et oléagineux servis d’ordinaire à l’apéritif, les chips, la sauce soja, le chou de choucroute, les potages en sachet et industriels, le beurre salé, certaines eaux riches en sel, le jus de tomate au sel de céleri ;
  • limiter la consommation des produits sucrés : bonbons, confiture, chocolat et barres chocolatées, sirop, boissons sucrées…car la corticothérapie a tendance à stimuler l’appétit et favoriser la prise de poids. Il est alors préférable de fractionner les repas et de prendre des collations pour ne pas augmenter l’apport énergétique total
  • Prendre son traitement en milieu de repas. Les corticoïdes sont de puissants anti-inflammatoires qui peuvent abimer la muqueuse de l’estomac s’ils sont pris en dehors des repas.

Petit récapitulatif :

  • en cas de nausées et de vomissements, favoriser les aliments simples et sans odeur forte, non acides, sans épice, pauvres en graisses et en sucre. Les repas froids sont bien appréciés ;
  • en cas d’irritation de la bouche et de la gorge, il est conseillé de limiter la consommation d’aliments agressifs comme les agrumes, les aliments secs ou craquants. Il est recommandé de privilégier les aliments simples, neutres et à la texture moelleuse ou liquide : compotes, laitages, pâtes, viande hachée, potages. Les aliments acides, épicés ou pimentés sont à éviter. Les aliments liquides et froids (lait, laitages, potages froids, glaces) complètent également de manière appropriée le menu ;
  • en cas de diarrhée, privilégier les aliments qui ralentissent le transit :
  • riz, tapioca,
  • légumes et fruits riches en pectines : pommes cuites ou crues râpées, carottes cuites, bananes bien mûres,
  • viande et poisson cuits sans matière grasse (grillé, bouilli, vapeur…), jambon,
  • gelée de pommes ou de coings,
  • beurre cru, lait sans lactose, gruyère ou fromage à pâte dure,
  • En cas de diarrhées, les pertes en eau et minéraux sont importantes, alors il faut compenser en buvant beaucoup d’eau ; les bouillons de fruits ou légumes permettent des apports en eau et minéraux ;
  • en cas de constipation, consommer des aliments riches en fibres et augmenter la consommation d’eau. Les aliments riches en fibres sont : le son, les céréales complètes, les figues, les pruneaux, les légumes secs. Les aliments et les préparations contenant un peu d’huile facilitent le transit : c'est l'effet toboggan. Le lactose est un accélérateur de transit ; les produits laitiers qui en contiennent peuvent être consommés pour aider à lutter contre la constipation ; le lait est très intéressant de par sa teneur en lactose et en eau. Les bouillons et le jus de pruneau vont également faciliter le transit intestinal. Enfin, consommer une portion suffisante de légumes à chaque repas ;
  • En cas de perte de goût et d’appétit, les épices douces, le sel, le citron ou le sucre apportent davantage de saveur aux plats. Attention, ces derniers conseils sont à adapter en fonction des autres effets secondaires.

Comment prévenir la dénutrition ?

La maladie en elle-même, les traitements contre le cancer et leurs effets secondaires modifient l’état nutritionnel du patient. L’hypercabolisme protéique, la perte d’appétit, les vomissements, la diarrhée, les difficultés pour manger risquent d’entraîner l’amaigrissement et la dénutrition du malade. Il convient alors d’adapter les menus, les rations et les fréquences des repas. En cas de « petit appétit », certains aliments seront à privilégier afin de prévenir ou traiter la dénutrition. Enrichir les préparations permet, sans en augmenter le volume, d’obtenir des plats hypercaloriques et hyperprotéinés.

La dénutrition est caractérisée par un état pathologique pendant lequel les besoins en énergie et/ou en protéines de l’organisme ne sont pas couverts. La dénutrition est due à une carence d’apports qui peut être consécutive à :

  • une baisse des apports alimentaires, notamment en protéines sous la forme de viande, poisson, œufs, céréales et légumes secs ;
  • une augmentation du catabolisme (hypercatabolisme) ;
  • une malabsorption. 

Le patient et son entourage doivent être attentifs aux signes de la dénutrition :

  • la perte de poids,
  • la fonte de la masse musculaire,
  • les aliments riches en protéines qui sont régulièrement évincés de l’alimentation,
  • la perte d’appétit et des repas régulièrement non consommés.

Cependant, certains signaux peuvent être difficiles à détecter : une perte de poids peut être masquée par des œdèmes ; une personne peut être à la fois en surpoids ou obèse et dénutrie. 

Voici quelques conseils pour prévenir la dénutrition, et/ou la traiter, stimuler l’appétit et améliorer les apports nutritionnels :

  • présenter les plats de façon attrayante, car on mange tout d’abord avec les yeux. Privilégier de petites assiettes, bols ou ramequins aux grandes assiettes qui paraissent impossibles à manger pour le petit mangeur ;
  • les plats doivent être bons, dégager des odeurs agréables en étant bien assaisonnés. On peut améliorer les saveurs en ajoutant des herbes aromatiques, des condiments, des sauces ;
  • fractionner les repas, et faire des collations le matin et l’après-midi. Attention, si des repas ou prises d’aliments sont trop rapprochés, la personne n’a pas le temps de ressentir la sensation de faim ;
  • favoriser les aliments simples ;
  • limiter la fatigue liée au repas en choisissant des aliments faciles à mastiquer ;
  • les aliments frais, à texture moelleuse, onctueux sont appréciés ;
  • s’il le faut, adapter la texture des aliments : on peut les préparer légèrement hachés, voire complètement mixés dans certains cas ;
  • favoriser les plats riches en protéines comme la viande, le poisson, les œufs, les céréales, les légumes secs, mais aussi les fromages. Penser aux poissons en conserve qui sont pratiques et bien appréciés ;
  • On peut enrichir les plats en calories et/ou protéines, avec des aliments courants ; les méthodes les plus courantes en diététiques sont :

ÉLÉMENTS D’ENRICHISSEMENTS

EXEMPLES DE PRÉPARATIONS

Poudre de lait entier ou demi-écrémé

  • dans la purée,
  • dans les bols du petit déjeuner lacté,
  • dans tous les produits laitiers : laitages, yaourts, fromages blancs…
  • dans les sauces à base de lait (ex : béchamel),
  • dans les compotes de fruits.

Gruyère râpé ou crème de gruyère

  • dans toutes les préparations salées :

potages, purées, légumes en gratin, pâtes…

Jambon blanc mixé ou blanc de volaille mixé

  • à incorporer dans de nombreuses préparations : potage, purée, sur les gratins en plus du gruyère, les flans salés…

NB : le surimi émietté peut être utilisé de la même façon dans les plats à base de poisson (ex : soupe de poisson, coquille de poisson, gratin de poisson).

Jaune d’œu

  • dans les purées, les flans salés, pains de légumes,
  • durs, émiettés sur des hors-d’œuvre, plats de légumes...

Crème fraîche, beurre

dans toutes les préparations.

Poudre de protéines

  • dans les potages, les purées...
  • dans les préparations sucrées.
  • Éventuellement, des compléments alimentaires pourront être utilisés sur prescription du médecin. Ils seront choisis en fonction des apports nutritionnels spontanés du patient, de ses goûts et de son état nutritionnel. Dans la majorité des cas, ils se présentent sous forme de jus de fruits, sous formes lactées ou de crème desserts. On trouve également des biscuits enrichis en protéines. Ces produits sont délivrés par les pharmaciens, et il ne faut pas les confondre avec certaines préparations hyperprotéinées que l’on trouve dans les commerces.

Pour en savoir plus, consulter les conseils développés par le réseau National Alimentation Recherche Cancer (NACRe) pour enrichir votre alimentation. 

Comment prévenir le surpoids ?

Certains traitements contre les cancers peuvent provoquer une prise de poids. De plus, le stress, les angoisses dus à la maladie modifient nos comportements alimentaires et peuvent occasionner une prise de poids non recherchée.

La chimiothérapie est un facteur favorisant la prise de poids. Elle tend à augmenter la masse grasse et à diminuer légèrement la masse maigre. De plus, le stress, l’angoisse dus à la maladie et au traitement modifient les comportements alimentaires. Si la personne consomme beaucoup d’aliments à forte densité calorique, on observera une prise de poids. La fatigue occasionnée, une éventuelle dépression entraînent une baisse de l’activité physique et donc une baisse des dépenses énergétiques.

L’hormonothérapie est le traitement le plus répandu contre les cancers du sein ; en France, il concerne environ 80 % des patientes. C’est principalement le changement de statut hormonal, avec la survenue brutale d’une ménopause, qui peut entraîner une prise de poids. L’hormonothérapie est un traitement qui peut être utilisé pour traiter le cancer de la prostate et peut aussi occasionner une prise de poids.

D’autres facteurs, en association, peuvent être impliqués dans la prise de poids non désirée : l’anxiété, le stress, les traitements par corticoïdes lors de la chimiothérapie.

Lutter contre la maladie est la première des priorités ; pour perdre du poids, le patient doit avoir l’esprit apaisé et cela ne peut se faire qu’une fois rassuré sur l’évolution de sa maladie et son état de santé. 

Pour retrouver son poids antérieur, il suffit en principe, de rééquilibrer ses repas et de reprendre une alimentation normale. Si cela s’avère plus difficile que prévu, il est possible de prendre conseil auprès d’un diététicien ou d’un nutritionniste.

Les professionnels de santé sont principalement attachés à deux points importants :

  • une alimentation adaptée : les apports énergétiques sont réduits, en préférant les aliments à faible densité énergétique. Les aliments gras et/ou sucrés sont consommés de manière parcimonieuse. Le patient contrôle régulièrement son poids. En cas de  surpoids ou d’obésité , il est préférable de prévoir une prise en charge diététique ;
  • une activité physique appropriée : bouger régulièrement, poursuivre la pratique des activités sportives antérieures, ou les remplacer par d’autres sports ou activités physiques paraissant plus appropriés. Pour ceux qui n’étaient pas de grands sportifs avant la maladie, il est bon de marcher quotidiennement, à son rythme, en augmentant progressivement la durée des trajets à parcourir selon ses possibilités. L’activité physique peut être d’intensité variée selon la forme de la personne et sa pratique éventuelle de sports avant la maladie. Les activités peuvent être classées par niveau d’intensité : faible, modérée, et élevée.

L’idéal est de pratiquer une activité physique quotidienne, soit l’équivalent de 30 mn de marche rapide. Il existe davantage de choix pour ceux qui veulent varier leurs activités physiques et sportives.

Ainsi, une personne convalescente peut commencer par pratiquer une activité physique d’intensité faible : la marche lente (4 km/h), les tâches ménagères (mais c’est moins agréable qu’une belle ballade !), certains sports à un rythme tranquille, hors compétition, comme la pétanque, le billard, le bowling, le golf ou minigolf.

Plus entraînée, la personne peut ensuite se livrer à une activité physique d’une intensité modérée, et ce pendant au moins 30 minutes par jour : la marche rapide (6 km/h), le jardinage léger (consistant à ramasser des feuilles et à porter des charges de quelques kilos), danser, pratiquer une randonnée tranquille à vélo, nager, un peu d’aquagym…

Enfin, une personne ayant retrouvé son tonus peut pratiquer une activité physique d’intensité plus élevée, durant 20 minutes à 30 mn quotidiennes : la marche en côte, la randonnée en moyenne montagne, quelques activités domestiques comme bêcher. Par ailleurs, elle peut pratiquer le jogging (10 km/h), la natation « rapide », le VTT, le saut à la corde, les sports collectifs (football, basket-ball), sports de combat, tennis, squash.

Pour en savoir plus, consulter les conseils donnés par le réseau National Alimentation Recherche Cancer (NACRe). 

Références

Sources

 

 

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