Stéphane est administrateur depuis 2018, et est aussi Manager digital workplace au sein du groupe coopératif Up (Chèque Déjeuner)

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Pouvez-vous vous présenter ?

J’avais 18 ans dans les années 1990, quand je suis je suis arrivé dans le groupe Chèque déjeuner (aujourd’hui groupe UP) en tant qu’informaticien. À 36 ans, je me suis présenté au Conseil d’administration du groupe où j’ai effectué trois mandats de quatre ans. Pendant douze ans, j’ai donc participé à l’élaboration des différentes stratégies de développement et à la gestion sociale et économique de l’entreprise. Par la suite, je me suis engagé à l’Union sociale des SCOP et des SCIC et en parallèle à la Mutuelle des SCOP et des SCIC.    


Vous êtes administrateur de la Mutuelle depuis 2018. Quelles sont les raisons pour lesquelles vous êtes engagé ?

Au sein du groupe Chèque-déjeuner, j’ai été, pendant douze ans, président de la caisse de solidarité, dont la mission était d’aider les collaborateurs qui rencontraient des accidents de la vie. En interne, on m’a proposé de m’engager à l’Union sociale des SCOP, ce que j’ai accepté très naturellement : il s’agissait pour moi de couvrir le périmètre de la solidarité de façon plus large. Quand la Mutuelle des SCOP m’a invité à entrer au Conseil d’administration, j’y ai vu une manière de continuer à élargir le cercle de mes engagements.

Comment la Mutuelle répond-elle aux enjeux de protection sociale des coopératives ?

La Mutuelle sait s’adapter à l’évolution des besoins de ses adhérents en se rendant présente sur des axes de soin qu’elle ne couvrait pas auparavant. Je pense notamment aux soins dentaires, qui sont particulièrement coûteux. Depuis quelques temps, elle a également ouvert le remboursement des soins psychologiques. L’ouverture d’un partenariat avec le groupe mutualiste Vyv, nous permet de faire profiter à nos adhérents d’une grande réactivité et d’un large panel de prestations et de services à un coût d’adhésion maîtrisé, ce qui nous positionne au niveau des plus grands.

Quels sont les prochains défis que la Mutuelle va devoir relever ?

Nous devons continuer à montrer que nous existons et que nous sommes très bien positionnés grâce au niveau de prestations proposées, à la maîtrise des coûts d’adhésion et à la force de nos partenariats. Dans cet objectif, nous devons être présents sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les salons et auprès des Unions régionales des Scop : il y a encore beaucoup d’entreprises de l’ESS qui ne connaissent pas suffisamment leurs partenaires naturels que sont l’Union sociale des SCOP et notre Mutuelle.

Pour nos adhérents, nous voulons poursuivre le développement d’un volet digital encore plus performant.  

Nous devons aussi continuer à être innovants dans le montage des contrats pour proposer des prestations accessibles à tous avec des packages optionnels offrant de meilleures garanties. Cela suppose évidemment de maîtriser une éventuelle augmentation des prix : trouver le bon équilibre entre le coût de l’adhésion et les services proposés.


Quel message souhaiteriez-vous faire passer auprès des adhérents ou futurs adhérents de la Mutuelle des SCOP et des SCIC ? 

Regardez qui nous sommes, ce que nous faisons, les prestations que nous proposons et venez nous rejoindre.